• Au début du XXe siècle la société des tramways de l'Ardèche reliait Saint Peray à Vernoux, l'une des huit lignes qui desservaient le département. Il s'agissait d'un tramway à vapeur et il reste, sur la "route du tram" au dessus de Saint Peray,  la citerne qui servait au ravitaillement en eau.

    Souvenirs du "tram" de l'Ardèche à Saint Peray

     

    Il reste aussi des traces de constructions sur les talus,

    Souvenirs du "tram" de l'Ardèche à Saint Peray

    Ainsi, en plus du nom de la route, il reste des vestiges de cette époque où il était possible de voyager en train dans l'Ardèche : entre 1910 et 1930, la société des Tramways de l'Ardèche a exploité jusqu'à huit lignes.  La ligne Saint Peray - Vernoux passait par l'auberge du Pin,

     

    Souvenirs du "tram" de l'Ardèche à Saint Peray

    Plusieurs tentatives pour relier le réseau de la Drôme ont été envisagées, si elle a échoué entre à Montélimar, la liaison Valence Saint Peray sera crée en 1927, ce sera l'une des dernières lignes mises en circulation en France. En 1940 le pont sur le Rhône est détruit, mais la ligne fonctionne toujours entre Guilherand et Saint Peray. 

    La liaison envisagée dès 1880, impossible avec le pont Seguin, a été réalisée grâce à la construction d'un pont de pierre, inauguré en 1905. Une consolidation du pont a permis le passage d'un tramway électrique.

     

     

    Souvenirs du "tram" de l'Ardèche à Saint Peray

    Le tramway sur le pont du Rhône - Musée des Transports urbains  

     

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    C'est la surprise qu'a eu un couple en découvrant sous la tapisserie de leur maison dans les Vosges, un portrait dessiné à même le mur.

     

    Un portrait sous la tapisserie

    France info :

    "En réalisant des travaux dans leur maison secondaire de Châtas dans les Vosges, Hartmut et Valérie n'imaginaient sans doute pas faire une découverte aussi énigmatique. Alors qu'ils décollent le papier peint d'une pièce de la maison, le portrait dessiné d'un soldat se dévoile sur le mur. "J’ai eu du mal à y croire. Je me suis dit 'mais comment ça se fait que la tapisserie s’enlève à cet endroit-là et qu'est-ce qu'il y a en dessous ?'", raconte Valérie Girny, propriétaire de la maison."

    Et même si ce soldat reste anonyme, les historiens ont fait le rapprochement avec les troupes allemandes qui stationnaient dans les Vosges durant la première guerre mondiale, grâce à l'uniforme :

    "Ainsi, tous ces détails permettent de dater le graffiti à 1916 et de dire que ce soldat était vraisemblablement Bavarois. Jean-Claude Fombaron, historien et spécialiste de la Grande Guerre, reste tout autant ému devant le dessin. "C'est important pour plusieurs raisons, non seulement historique mais aussi émotionnelle. Retrouver le visage de quelqu’un, même si on ignore son identité, plus de cent ans après, c’est quand même assez impressionnant", dit-il."

    Je relate cette information telle que je l'ai lue sur le site de France info. Même à l'état brut, elle est émouvante et on espère que, peut être, l'artiste aura laissé d'autres témoignages.


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  • L"idole" de Shigir

    sciencesetavenir.fr

     

    Connue pour être la plus ancienne sculpture en bois conservée, elle a été trouvée en 1890 dans l'Oural, dans la tourbe, et elle est conservée au Musée d'histoire régionale d'Iekaterinbourg. Découverte en plusieurs morceaux, elle a été reconstituée et mesurait alors 5,3 mètres. Elle  n'en mesure plus que 2,8 mètres. Non qu'elle ait réduit pour cause de mauvaise conservation, mais elle a été victime des guerres et des révolutions.

     

    L"idole" de Shigir

     

    dans sa vitrine à gauche, et à droite dessins de l’archéologue sibérien Vladimir Tolmachev, réalisés en 1916 - Wikipedia

     

     L'article de Sciences et Avenir indique que "de nouvelles datations publiées dans la revue Quaternary International viennent de repousser l’âge de ce trésor préhistorique de plusieurs siècles." Elle aurait 12500 ans.

     

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    L'histoire s'écrit au présent, comme je l'ai évoqué dans l'article précédent (ICI), grâce à des témoins et notamment à la photographie. En  août 2015 le professeur Khaled al-Asaad était assassiné par des membres de l'Etat Ilsamique.  

     

    la photo qui a fait le tour du monde : il attend son exécution

    la photographie ici est un témoignage brut

    Tous, nous avons encore en mémoire le ravage du site de Palmyre, mais il ne faudrait pas oublier le meurtre de celui qui en était le conservateur. Il avait refusé de quitter la Syrie pour tenter de sauver ce qui pouvait l'être. Capturé, torturé, il refuse de révéler l'emplacement des trésors qu'il avait découverts. Pour rappel, nous le savons tous aussi, ses bourreaux  (je ne trouve pas d'autre qualificatif) se sont livrés au pillage systématique des sites archéologiques pour financer leur rêve de domination. 

     

    Ici en 2002 - Libération

    Archéologue de renommée internationale, il était conservateur du site de Palmyre depuis 1963 et avait œuvré pour que ce site soit inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Il avait pris sa retraite en 2003 et c'est son fils Walid,  qui lui avait succédé. Il a été arrêté avec lui.

    La notion même de "trésor" n'est pas la même pour un chercheur et pour des combattants de l'horreur.

    Plus d'informations sur la carrière de cet homme exceptionnel :  Wikipedia

    Il semblerait que son corps aurait été découvert cette année dans le désert Syrien (voir l'article de Libération)


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    « l’Afghane aux yeux verts » Steve McCurry - 1984 camp de réfugiés au Pakistan

     

     Cette photo a fait le tour du monde et symbolise à elle seule le désespoir du peuple Afghan.

    "Lorsque Steve McCurry photographie Sharbat Gula, elle est âgée de 13 ans, ses parents ont été tués dans le conflit afghan qui dure depuis 1979. Elle s’est réfugiée au Pakistan avec sa grand-mère et son frère : des kilomètres parcourus à pied pour passer la frontière dans les zones tribales montagneuses du Nord-Waziristan et Sud-Waziristan." phototrend.fr

    Depuis le photographe a retrouvé l'inconnue, mariée et mère de plusieurs filles. Mais arrêtée au Pakistan, sa seconde patrie, elle doit retourner en Afghanistan... Que deviendra-t-elle ? Lui avoir redonné une identité ne lui sera sans doute pas favorable.

    29 11 2021 : Elle a trouvé refuge en Italie grâce au Pape François.

     

    Autre lieu, autre conflit, autre photo iconique :

     

    guerre civile algérienne, massacre de Bentalha, le 23 septembre 1997 :  cette femme vient d'apprendre qu'elle a perdu plusieurs membres de sa famille BNF

     

    Ce cliché pris par Hocine Zaourar, photographe algérien de l’AFP, va devenir iconique lui aussi et cette femme est assimilée à la Madone des Pietà. Lire l'article sur le site de la BNF, en quoi une photo peut devenir iconique, sans pour autant être très fidèle à la réalité. Mais elle marque les mémoires et permet à tous de se souvenir, libre à eux tous de s'informer ensuite.

     

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  • Être victime de la mode, c'est loin d'être nouveau !  Une étude menée par des archéologues sur des corps inhumés à Cambridge a  prouvé que plus du 1/4 de ceux des XIV et XVe siècles avaient les pieds déformés par des hallux valgus, contre 6% pour ceux des siècles antérieurs.

    La faute à l'engouement pour les "poulaines" ces chaussures en vogue dans les classes aisées à la fin du Moyen-Age,

    Renaud de Montauban et Clarice lors d’un banquet puis dans la chambre nuptiale, manuscrit commandé pour Philippe le Bon. sciencepost.fr

    Cette mode des poulaines a été importée de Pologne au XIVe siècle et elle est devenue le must de l'élégance tant pour les hommes que pour les femmes. Leur bout effilé a pu atteindre jusqu'à 50 cms, et il a fallu attacher les pointes au mollet.

    Fashion victims from Middle Age

    Musée de Londres - Chroniques d'histoire

     

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  • Toujours grâce au "tableau du samedi" (ici), j'ai découvert l’œuvre de Marcel Roche et plus particulièrement des croquis et des peintures réalisés durant la première guerre mondiale.

     

    Les "poilus" de Marcel Roche

    exposition au Musée des Beaux Arts d'Orléans -  Fondation Taylor.fr

    Marcel Roche (1890 - 1959) et des artistes de Taylor dans la Grande Guerre

    "Mobilisé le 2 août 1914, Marcel Roche, peintre, monte au front avec son régiment pour repousser l'armée allemande qui vient de franchir les frontières. Blessé par balle le 25 août, lors du combat du Grand-Failly près de Longuyon (Meurthe-et-Moselle), il laisse de ces journées de chaos un récit illustré éloquent : Le 22 août 1914. Livre d'artiste non publié et dont la calligraphie est due à Otis Oldfield, peintre, que Marcel Roche a rencontré à l'académie Julian. Evacué et soigné à Auch, il effectue une partie de sa convalescence à Orléans, où il capture dans ses esquisses l'ambiance de la caserne."

    Sur le site en lien, il est possible de voir d'autres extraits de son livre. Il sera démobilisé peu avant l'armistice, en mars 1919. Il gardera un lien avec l'armée, car il travaillera pour le ministère de l'Armement, plus spécialement au camouflage, pour lequel il met au point une peinture à la boue pour la dissimulation des bâtiments.

    Les "poilus" de Marcel Roche

     Jeune peintre avant la guerre, sa carrière débutera vraiment après la guerre et il se mettra au service de la "lumière".

    Marcel Roche sur Wikipedia


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