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    Dans le musée de la BNF

    le "Lectionnaire pourpre dit de Vérone"

     

    Un ouvrage précieux dont les pages sont colorées par  l’orseille  extrait du lichen,  et  ornée  de lettres  et de décorations d'or et d'argent.  

    "Mais pourquoi le choix de la pourpre ? Cet ouvrage est un lectionnaire, contenant les textes destinés à être lus pendant la messe, et classés selon l’année liturgique. Si la couleur pourpre évoque le pouvoir des empereurs antiques, c’est surtout celle du sang du Christ, la plus propre à habiller les textes sacrés.

    Ce manuscrit rare et précieux est à admirer actuellement dans le Musée de la BnF"  Facebook

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    L'or de Troyes et les fouilles de Schliemann

    Vases, plats, coupes, boucles, épingles, perles, parures… pas moins deux cent cinquante objets en or découverts par Schliemann sur le site de Troie. Selon lui, il s'agit du "trésor de Priam" et des "bijoux d'Hélène" ! En réalité, ces pièces datent du IIIe millénaire avant notre ère. BNF

     

    Je vous ai déjà parlé de ces bijoux dans l'un de mes articles de la série consacrée aux bijoux antiques (Porter des bijoux "archéologiques"). Obsédé par Homère, Schliemann a sillonné la Méditerranée sur les traces des héros de l’Iliade. En Anatolie il situe le site de la Troie de Priam et commence à fouiller, n'hésitant pas à creuser une grande tranchée.

    Les fouilles menées depuis ont confirmé qu'Hisarlık pouvait bien correspondre à la Troie d'Homère, mais il n'y avait pas là une seule cité, mais neuf, construites les unes sur les autres. (1) Comme pour la plupart de mes articles, c'est un documentaire sur les fouilles menées là qui m'a mise sur la piste, et j'ai eu envie de parler de l'épopée du "trésor de Priam", car son devenir a été pour le moins mouvementé, tout comme l'histoire de cette cité.

     

    L'or de Troie

     Comment le trésor de Troie s'est-il retrouvé en URSS ? rbth.com/histoire

    Car, après avoir disparu pendant des décennies, le trésor de Troie est, depuis 1996 exposé au Musée Pouchkine de Saint Pétersbourg.

      

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    Difficile d'ignorer qu'une grande exposition consacrée au roi des rois s'est ouverte à la Grande halle de la Villette à Paris,

    Ramsès et l'or des Pharaons

    https://www.expo-ramses.com/ 

    Jeudi dernier, en  avant première, France 5 nous a offert un reportage sur les fouilles de sa capitale disparue,

    Pi Ramsès

     

    La cité oubliée de Pi Ramsès

    au passage l'affiche propose l'image du cercueil de Ramsès que l'on peut voir dans l'exposition

    Si j'en parle c'est que ce reportage était passionnant, bien construit, très documenté, et aussi  pour la remarque d'une des archéologues de l'équipe autrichienne qui travaille sur les fouilles,

    elle a signalé ce changement de cap dans la recherche archéologique, qui  s'est déplacé du domaine des morts, des tombeaux, à celui des endroits où vivaient les gens, en essayant de retrouver leurs modes de vie. Alors, rien de spectaculairement riche et précieux au bout de ces recherches, car lorsqu'on fouille des ruines d'un lieu où il n'y a plus rien que des débris, les échelles de valeur sont autres, et un artéfact de la vie courante est tout aussi précieux pour les scientifiques, par ce qu'il apporte, qu'un masque d'or. Ainsi une brique portant une inscription peut fournir des informations précieuses.

    Car ici, il s'agissait surtout de résoudre un mystère, celui de la disparition de la capitale fabuleuse du plus grand pharaon d’Égypte. On avait même perdu son emplacement. On a pensé que cela pouvait être Tanis, la capitale des  pharaons des XXIe et XXIIe dynasties, plus au nord encore. L'origine de cette confusion explique aussi la disparition de Pi Ramsès :

    de nombreuses statues, pierres gravées au nom de Ramsès II ont été trouvées sur le site de Tanis. En fait, et le documentaire l'explique, la capitale de Ramsès, abandonnée depuis longtemps a servi purement et simplement de carrière.

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  • Complément à mon article de 2014 ICI, avec cette preuve conservée au Musée de l'Asie du Nord, à Berlin * :

     

    Les Sumériens et les mathématiques

    tablette d'argile - 2000 avant notre ère

    Ce plan de maison a été élaboré selon une géométrie précise et des calculs mathématiques.

    Article Facebook de Ancient Epigraphy Archaeology

     

    Ou comment découvrir que les Sumériens savaient compter et dessiner sarcastic

     

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  •  Avignon,

    "Monsieur THOMAS RYDÉN, Chercheur de l’Université de LUND en Suède, a permis de retrouver quarante feuillets d’un manuscrit du XIVe siècle qui avaient été volés entre 1954 et 1979 dans La bibliothèque de livres anciens de la  Fondation Calvet". - Facebook

     

     

    Restitution d'un manuscrit à la Fondation Calvet

    Monsieur THOMAS RYDÉN décoré pour son acte généreux - La Provence photographie Ange Esposito

     

    Acquis au fil de ses découvertes, c'est finalement 36 feuillets qui ont été restitués par ce chercheur à la Fondation Calvet. En 2018 il avertit la Fondation de la présence de 4 autres feuillets dans une vente aux enchères à Paris. 

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    Sous cette appellation, l'histoire presque rocambolesque de feuillets manuscrits découverts lors d'une succession et authentifiés comme datant du XIIIe siècle et reprenant les récits de Chrétien de Troyes:

     

    Sauvetage d'un manuscrit : les feuillets d'Annonay

    Gazette de Drouot, vente d'avril 2022

     

    Ces feuillets mis en vente en 2022 sont désormais la propriété de la Bibliothèque Nationale, et après restauration ils seront consultables sur la base Gallica.Le Dauphiné -

    Les premiers feuillets ont été découverts dans les années 1930, par un bibliophile, Paul Escoffier,  dans une étude de l'Ardèche (d'où leur surnom) alors qu'ils faisaient office de couvertures à des dossiers du XVIIIe siècle d'un notaire de Serrières., Léon Boissonnet.  " Le médiéviste Albert Pauphilet les reconnaît comme des fragments d’œuvres célèbres de Chrétien de Troyes." Gazette de Drouot.  Sur ce site, il est possible de voir d'autres feuillets et ainsi constater leur état.

    Une découverte inestimable, car il n'existe aucun manuscrit autographe de Chrétien de Troyes. Ce manuscrit ainsi découvert, avait sans doute été rédigé pour la cour des Comtes de Champagne peu de temps après la création du récit de la légende arthurienne. Un récit repris par la tradition orale. 

     

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    Pour sortir de l'ambiance anxiogène de l'instant, une catastrophe chassant une pandémie, j'ai bondi sur cet article de la BNF sur Gallica, qui rappelle les hommages rendus par le grand chef Escoffier aux talents de son époque et notamment à la grande cantatrice australienne Nellie Melba

     

    La pêche Melba : un hommage au talent

    "Le Règne végétal, Jean-Augustin Barral et Aristide Dupuis, 1864-1869 ; Nellie Melba. Opéra. Photographie, tirage de démonstration, Atelier Nadar, 1889.

    De tous ces hommages rendus par Auguste Escoffier, la pêche Melba est sans doute le plus célèbre et celui qui est resté à la carte de nombreux restaurants, plus que la poularde Adelina Patti, la salade Réjane, ou même les fraises Sarah Bernhardt.

    Pour l'histoire, "La diva se produisait à Londres et le grand chef eut l'occasion de l'entendre dans Lohengrin  en 1893. Subjugué par sa voix, il décide dès le lendemain de lui consacrer un dessert rendant hommage aux cygnes de l'opéra de Wagner,"

    « des pêches sur un lit de glace à la vanille, dans une terrine d’argent incrustée, entre les ailes d’un cygne taillé dans un bloc de glace, puis recouvert d’un voile de sucre filé. »

    C'est en 1899, toujours à Londres, qu'Escoffier va inscrire ce dessert au menu du Carlton en y ajoutant la framboise.

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