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Nous avons été habitués à classifier les formes d'art, et nous osons parler d'arts mineurs, comme si ce que nous portons avait moins d'importance que le lieu dans lequel nous vivons ou prions. Or la parure n'avait rien d'accessoire, surtout lorsqu'elle accompagnait dans l'éternité. Les bijoux que l'on a retrouvés dans les tombes ne pouvaient pas avoir seulement une vertu décorative, surtout lorsqu'on sait que souvent ils étaient fabriqués pour l'occasion. En fait, pour nous, ils posent plus de questions qu'ils n'expliquent les anciennes croyances. Mais l'essentiel est de comprendre que leur « valeur » n'était pas dans leur composition et qu'un bijou en verre pouvait être tout aussi « précieux » qu'une amulette en or.
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C'est la question que pose Jean-Pierre Locci dans "Mémoires d'Industries vauclusiennes". Sans vouloir raviver la guerre du pastis, ce sont bien des Avignonnais d'adoption, Jules François Pernod et son fils Jules Félix qui après l'interdiction de l'absinthe, en 1915, élaborent une nouvelle boisson à base d'anis. Jules Félix dépose la marque "Anis Pernod" dès la fin de la guerre.
Edgar Degas rend compte dans ce tableau de la très mauvaise image qu'avait l'absinthe
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L'idée d'un grand vide qui aurait succédé à la période gallo-romaine a fait long feu. On a depuis longtemps tordu le cou au mythe de la barbarie déferlant sur l'Europe Médiévale ayant entraîné la perte des savoir-faire.
Les recherches effectuées in situ par les archéologues, qui s'appuient, comme les historiens, sur des techniques scientifiques, apportent les preuves de la transmission des savoirs et de la survivance des traditions, pas seulement en ce qui concerne l'architecture et son décor,la sculpture, mais aussi la peinture, la métallurgie, l'art des copistes et autres enlumineurs.A Saint Rémy de Provence, les "Antiques" ( 1et 4) côtoient le cloître de Saint Paul de Mausole (2 et 3) et les similitudes dans le décor sont nombreuses.
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Le chardon cardère est l'exemple d'une collaboration réussie entre l'agriculture et l'industrie.
Cette plante de la famille des Dipsacaseae, que l'on trouve à l'état sauvage, a été largement cultivée afin de servir dans l'industrie textile, notamment à Avignon (voir en fin d'article). La cardère à lainer (Dipsacus sativus), cultivée, se distingue du chardon cardère sauvage (Dipsacus fullonum) par un capitule plus long et des épines recourbées :
Wikipedia
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Au départ de mon intérêt pour cette pratique aussi vieille que l'humanité, ce que nous avons appelé le mur des offrandes, ici à Avignon.
Photo prise le 15 novembre 2011, alors que le mur est presque vide
Le contexte : la prison Sainte Anne d'Avignon collée au rempart du XIVe siècle et désaffectée depuis 2003. Des objets de toutes sortes sont déposés dans les trous creusés à l'intérieur de parpaings bouchant une ancienne ouverture du mur d'enceinte.
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Le 12 avril 1961 Youri Gararine effectuait un tour de la Terre en 1 heure et 48 mm à une altitude moyenne de 250 kilomètres, à bord de Vostok 1 tiré par une fusée Soyouz,
Wikipedia
Il valait mieux ne pas être claustrophobe !
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