• Les 19 et 20 avril 1545 la destruction de Cabrières  par le Baron d'Oppède précède celles des 23 autres villages vaudois du Luberon

    Par l'édit de Mérindol de 1540 François Ier ordonne" la totale extirpation des dits vaudois et luthériens". Le premier président du Parlement d'Aix, Jean Maynier baron d'Oppède , déclenche la persécution menée par Paulin de La Garde et Joseph d'Agoult.

    Le village de Cabrières,

    Les villages vaudois du Luberon actuel Cabrières d'Avignon, était le seul village vaudois fortifié et lors des débuts de la persécution il servit de refuge, notamment à Eustache Marron, curé apostat de Ménerbes et accusé d'avoir pillé l'Abbaye de Sénanque . Le village est rasé par le baron d'Oppède à qui l'on érige un monument. Les femmes qui avaient combattu furent enfermées dans une grange et brûlées vives.

     

     

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  • Lorsque l'empereur Qin Shi Huang fait construire son mausolée pour être inhumé entouré d'une armée d'argile, voir l'article ICI , il met ainsi fin peu à peu à la pratique qui voulait que le roi parte pour l'éternité entouré de ceux qui rendraient le voyage confortable pour lui.  Cette pratique est connue dans la Chine féodale qu'il unifie en annexant les royaumes combattants les uns après les autres.

     

    Rites d'éternité III : les Mingqi

    Wikipedia : statuette représentant une suivante - musée Cernuschi

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  • Les "indiennes", ces cotonnades peintes aux couleurs vives sont l'une des caractéristiques de la Provence, difficile de ne pas en voir dans les vitrines des marchands de souvenirs.

    Les indiennes et la Provence

    Indienne des" Olivades" Wikipedia

    Ces motifs, si ce ne sont pas ceux que l'on voit le plus fréquemment de nos jours, sont plus directement inspirés des étoffes que l'on a commencé à importer de l'Inde, de Perse et de l'Empire Ottoman dès la fin du XVIe siècle. Au XVIIème siècle, l'aristocratie européenne adopte la mode des  « indiennes »: « chafarcanis » à fond rouge ou violet et fleurs blanches, ou à fond blanc et fleurs rouges ou violettes, colorées grâce à la garance ; toiles bleues d'Alep, indigo.

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  • Il s'agit d'une sculpture pour le moins surprenante que l'on peut voir au musée lapidaire d' Avignon - rue de la République.

    La Tarasque de Noves

    Carte postale éditée par le musée lapidaire

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  • Plus qu'une simple bibliothèque, la bibliothèque Inguimbertine dispose de fonds exceptionnels, et grâce notamment aux donations faites par celui qui en est à l'origine : Joseph Dominique d’Inguimbert, évêque de Carpentras et qui légua ses livres, ses manuscrits, son médailler, ses antiques et ses estampes.

     La bibliothèque Inguimbertine de Carpentras

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  • Le costume traditionnel ne l'est pas tant que cela. Un ouvrage, au titre explicite"Des habits et nous,vêtir nos identités", nous donne des pistes pour comprendre comment il s'est mis en place progressivement après la Révolution avant de connaitre son apogée à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, avant de se figer en "costumes folkloriques" :

    De la parure II : le costume traditionnel en France

    Sous l'Ancien Régime chacun devait s'habiller selon son rang dans la société, et pour les plus pauvres selon ses moyens. Les élites sont les premières à s'affranchir des codes et les habits de cour disparaissent (pour être rétablis par Napoléon).  Les représentants du tiers État aux États Généraux de 1789 sont tous vêtus de noir pour se distinguer des autres groupes par leur simplicité.

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  • Pour qui, comme moi a grandi avec sa silhouette en repère dans le paysage, Crussol nous parle du retour au pays dès que l'on voit de très loin son profil qui se confond avec la roche dont elle a été extraite.

     

    Le chateau de Crussol

    Photographie prise depuis Granges les Valence

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