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    Une bague étrusque "homérique"

    Musée archéologique de Venise

    Cette bague, sans doute un sceau, porte un dessin gravé et une inscription en langue étrusque. Le dessin représente un bélier sous lequel se cache un homme...  L'article que j'ai lu sur Facebook ne donne pas de traduction pour l'inscription, mais considère que le dessin ferait référence à la manière dont Ulysse et ses compagnons s’échappèrent de l'île de Polyphème.  Après avoir aveuglé le cyclope, les Grecs se cachèrent sous les moutons, pour que Polyphème ne pouvant plus les voir, ne les détecte pas en touchant une à une ses bêtes.

    Anneau d'argent avec inclusion en or, daté du VIe siècle avant notre ère.  

    Publié sur Facebook par le musée archéologique de Venise, qui présente ainsi des curiosités de ses collections antiques.

    https://www.facebook.com/archeovenezia/photos/rpp.327299674024201/2677488965671915/?type=3&theater

     

     

     


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  • Une  étonnante "Vénus" datant du Paléolithique supérieur vient d'être mise à jour sur le site de Rénancourt près d'Amiens.

    Les « Vénus » préhistorique de Renancourt

    "Vénus aux cheveux" sur le site de l'INRAP

     

    Il s'agit de la quinzième statuette découverte sur ce site, et les archéologues supposent qu'il pouvait y avoir là un atelier de production de ces figures féminines caractéristiques de la période dite Gravettienne -qui doit son nom au site de La Gravette, situé sur la commune de Bayac, en Dordogne, et a duré d'environ 31 000 à 22 000 ans - on lui doit notamment les célèbres Vénus de Lespugue, de Willendorf et la Dame de Brassempouy.
     

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  • En juillet 1908 l'arrestation de Liottard et Berruyer, met fin à la sanglante épopée de ceux que l'on a appelés les chauffeurs de la Drôme, une bande qui écuma la campagne drômoise entre Livron et Romans de 1906 à 1908. 

     

    La sinistre épopée des Chauffeurs de la Drôme

    article très documenté sur https://www.lempreinte.valenceromansagglo.fr (1)

     

    Tout comme le "Baron des Adrets", ils ont marqué les mémoires et j'ai souvent entendu parler d'eux dans mon enfance. Plus encore que la quantité de méfaits commis, on ne saura jamais exactement combien, c'est la violence de leurs méthodes qui a choqué, pour longtemps. Des hommes prêts à tout au nom de l’appât du gain, quelquefois pour des sommes modestes, ils torturent leurs victimes, en les brûlant dans la cheminée, et vont jusqu'à tuer. Leur manque d'empathie les conduit à casser la croûte à côté de leurs victimes agonisantes.

    Pourtant on connait ces bandes de chauffeurs depuis la Révolution,  ils ont sévi surtout dans le nord de la France.

    "Les « chauffeurs de pâturons » (en argot, « brûleurs de pieds ») ou simplement « chauffeurs » est un terme populaire utilisé pour désigner les bandes de criminels qui s’introduisaient la nuit chez les gens et leur brûlaient les pieds sur les braises de la cheminée pour leur faire avouer où ils cachaient leurs économies." Les chauffeurs, Wikipedia

    Au XXe siècle d'autres bandes vont sévir, jusque dans l'après seconde guerre mondiale. Mais tous leurs chefs seront arrêtés et exécutés, tout comme les chauffeurs de la Drôme.

    Dans la Drôme ils étaient quatre, Urbain Célestin Liottard,  Octave Louis David surnommé "Le parisien", Pierre Augustin Louis Berruyer, et Jean Lamarque.  Et ils avaient des complices, Auguste Finet dit "Romarin", Noémie Nirette dite "La Poule noire", Hippolyte Caleu dit « Bel Oeil » et Louis-Lucien Brenier

    Originaires de la région ou d'autres lieux en France, ils sont réunis par David, le chef de la bande, qui rencontre Lamarque en prison.  Le premier méfait qui leur est attribué est le meurtre par Liottard. du père Vaneille, 80 ans, qu'il assassine pour le maigre butin de 7,5 francs. Le corps sera découvert le lendemain, la tête à moitié brulée dans la cheminée.

    « C’est en septembre 1906 que la bande se réunit une première fois, sans lui, dans la maison de Berruyer, rue Pêcherie à Romans. Cette maison qui a deux sorties, restera le QG des criminels, qui utiliseront des complices pour faire le guet lors de leurs rencontres. » (1)

    Cette maison existe toujours, elle est visible ICI : https://www.romanshistorique.fr/

     

    Liottard rejoint le groupe après un nouveau meurtre. En 1907 et 1908 ils torturent, volent, tuent, y compris leur complice dit "Romarin" qu'il assomment puis jettent dans un puits avant de lui lancer des pierres. 

    C'est grâce à la création des Brigades mobiles, par Clémenceau, qu'ils seront arrêtés par celle de Lyon. Liottard et Berruyer vont dénoncer David. Lamarque, lui, est en fuite vers Bordeaux. Faute de pouvoir recenser tous leurs forfaits ils seront jugés pour leurs vols, qu'ils reconnaîtront, mais pour seulement 10 meurtres, sur les 18 qui leur sont attribués.

     

    La sinistre épopée des Chauffeurs de la Drôme

    le procès - le Dauphiné Libéré

     

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  • Telles que je les ai découvertes au Musée du Louvre, il y a bien longtemps, ce fut l'un de mes premiers vrais chocs esthétiques.

     

    Les idoles des Cyclades

    Musée du Louvre -type de Spédos, Cycladique Ancien II (2700–2300 av. J.-C.)

    On ne sait pas vraiment si ce sont des "idoles", elles doivent sans doute ce nom à leur caractère énigmatique. Elles représentent pour moi l'art proche de la perfection et beaucoup d'artistes modernes se sont rapprochés de cette épure, après des siècles de désaveu et d'oubli dans les magasins des musées.

    "Les adeptes du classicisme et de la beauté idéale qualifient les figurines cycladiques d’idoles informes, produites par les plus barbares des Préhellènes.René Dussaud parle de plaquettes et de statuettes grossières figurant un dieu et une déesse les bras croisés./...Les artistes de l’entre-deux-guerres y voyaient les germes de leur quête d’absolu. Par la pureté de leurs lignes et la sobriété de leurs formes, ces sculptures leur paraissaient rejoindre l’essence même de la création. Pablo Picasso et Henri Moore en possédaient et les admiraient. Giacometti les dessinait, comme en témoigne une esquisse à l’encre de 1937, exposée en 1992 au Musée d’Art Moderne." (1)

     

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  • Une encyclopédie de phytothérapie du IXe siècle mise en ligne par la Bristish Library

    http://www.bl.uk/manuscripts/Viewer.aspx?ref=cotton_ms_vitellius_c_iii_f011r

    "3rd quarter of the 9th century-1st half of the 17th century, This manuscript contains four separate items, bound together for Sir Robert Cotton (d. 1631)" 

     

    Ce manuscrit du IXe siècle est donc présenté dans la reliure du 17e siècle. Connu sous le nom de Cotton MS Vitellius C III, il s'agit de la traduction en vieil anglais d'un herbier du IVe siècle : "Pseudo-Apulée". L'utilisation des plantes y est  détaillée, tant pour soigner les humains que pour les animaux. Il s'agit de définir quelle plante pour quel usage, mais aussi quel dosage, à quel moment... Longtemps on ne s'est soigné que par les plantes, on savait les utiliser.

    Ce manuscrit est consultable dans son intégralité sur le site de la British Library.

     

     

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    https://www.neozone.org/mobilite/une-encyclopedie-vielle-de-1000-ans-sur-lusage-des-plantes-medicinales-est-disponible-en-ligne/

    https://dailygeekshow.com/manuscrit-plantes-moyen-age/

     

     

     


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  • Depuis plus de 2000 ans ces chevaux sont attelés à leur char, pour voyager dans le temps comme ils avaient sans doute voyagé à travers les territoires.

    Des chevaux enterrés debout avec leur char découverts en Bulgarie

    Le Figaro

    Cette découverte est unique car il s'agit d'un char celtique. On sait que chez les Gaulois le cheval est plus qu'un simple compagnon, il est très important, au point qu'on lui voue un vrai culte. D'ordinaire les chevaux sont inhumés couchés. Voir ICI

    Du char, il ne reste que les empreintes du bois et les garnitures de métal.

    L'autre question est celle de la présence de Gaulois en territoire Thrace, à plus de 2000kms de chez eux. 

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  • Les termes romains de Fréjus en danger

    Laissés à l'abandon, les thermes romains de Fréjus se détériorent

    PAR Pierre Panchout Mis à jour le 09/07/2019 à 09:37 dans VAR MATIN

     

    L'un des sites archéologiques majeurs de Fréjus est en danger. Propriété privée, les anciens thermes romains sont laissés à l'abandon. 

    "C’est le vestige romain le mieux conservé de Fréjus, explique Pierre Excoffon, chef du service archéologie et patrimoine de la Ville. En plusieurs endroits, il reste encore la voûte. Quand on pense que les thermes de Cluny, à Paris, n’en ont conservé qu’une seule et que c’est un motif d’émerveillement..." Var Matin

    Les termes romains de Fréjus en danger

     

    Les thermes du port à Fréjus (Var) - Chérine Gébara Isabelle Béraud  Revue archéologique de Narbonnaise Année 1990 23 pp. 1-11  - Persée

    L'ensemble du site de la Porte Orée a été fouillé en 1826, 1986 et 1988. L'article mentionné détaille les trouvailles et décrit le site. 

     

    En 2008 le propriétaire songeait à remettre en service ces thermes. ICI

    Et depuis ? A suivre sans doute sur le Net et dans la presse...

     

     


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