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Les « Vénus » préhistoriques de Renancourt
Une étonnante "Vénus" datant du Paléolithique supérieur vient d'être mise à jour sur le site de Rénancourt près d'Amiens.
"Vénus aux cheveux" sur le site de l'INRAP
Il s'agit de la quinzième statuette découverte sur ce site, et les archéologues supposent qu'il pouvait y avoir là un atelier de production de ces figures féminines caractéristiques de la période dite Gravettienne -qui doit son nom au site de La Gravette, situé sur la commune de Bayac, en Dordogne, et a duré d'environ 31 000 à 22 000 ans - on lui doit notamment les célèbres Vénus de Lespugue, de Willendorf et la Dame de Brassempouy.
Le site d'Amiens Rénancourt a été découvert en 2011 par l'INRAP et fait l'objet de fouilles depuis 2014. Un campement de chasseurs du Néolithique a été mis à jour, occupé "quelques semaines, à la fin de la belle saison, vers l’automne."
"Parmi les nombreux silex, des pointes de projectile sont destinées à la prédation (pointes de la Gravette), tandis que de grandes lames sont transformées en outils : couteaux, grattoirs, etc. La consommation de viande de cheval est attestée par de très nombreux restes osseux. Des parures sont aussi présentes, notamment de très originales rondelles perforées en craie."
La première statuette a été découverte en 2014,
Vénus de Rénancourt - de 2014 à gauche - Vénus aux Cheveux de 2019 à droite
"Il s'agit de Vénus stéatopyge : le volume du fessier, des cuisses et des seins est hypertrophié. Les bras sont juste esquissés, le visage représenté sans traits. Cette sculpture s’inscrit parfaitement dans un canon esthétique, la tradition stylistique gravettienne."
Plus d'éléments dans l'article :
"DÉCOUVERTE D’UNE « VÉNUS » PALÉOLITHIQUE À AMIENS" INRAP - 29 novembre 2019
Tags : Archéologie, Arts, France, Préhistoire, Sculpture
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