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Le site des grottes préhistoriques de Soyons rouvre au public aujourd'hui 3 avril 2019.
Reconstitution d'un habitat néandertalien - Grottes de Soyons
La réouverture pour la saison printemps été avait été compromise par les découvertes des chercheurs du CNRS dans la grotte de la Baume Moula-Guercy.
Un brutal réchauffement climatique lors de la dernière période interglaciaire (128 000 à 114 000 ans) avec des températures supérieures à celles que nous connaissons, a entraîné la formation d'une grande forêt de feuillus et un effondrement de la population européenne. La steppe, lieu de chasse privilégié des chasseurs cueilleurs a été remplacé par la forêt, dans laquelle les grands mammifères ne se plaisent pas.
Les sites archéologiques de cette période sont rares, d'où l'intérêt de la découverte dans la grotte de Soyons d'une population de chasseurs cueilleurs qui a survécu, notamment grâce au cannibalisme. Sujet on en peut plus tabou, le cannibalisme n'était attesté que dans 4 sites néandertaliens durant les 100 000 dernières années de leur présence. (CNRS)
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2018, un particulier veut faire construire une maison dans son terrain tout près d'Aléria et découvre, par hasard donc, sur des vestiges.
"La présence soupçonnée de vestiges mobilise alors au mois de juin 2018 une équipe de chercheurs de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) . Ils tombent rapidement sur une nécropole de l'époque romaine forte de 130 sépultures enchevêtrées, dans un état de conservation remarquable." (*)
Parmi ces sépultures une tombe étrusque en hypogée est mise à jour,
Tombe étrusque en hypogée en cours de dégagement et poteries, objets en bronze et miroir, Denis Gliksman, Inrap
Plus que par sa teneur cette découverte est majeure car la sépulture était inviolée et grâce aux moyens techniques actuels, son étude peut se révéler capitale pour mieux comprendre cette civilisation. Elle confirme aussi la présence étrusque en Corse sur le site d'Aleria-Lamajone, connue depuis les fouilles menées par Jean et Laurence Jehasse dans les années 1960 sur la butte de Masselone et plus au sud à la nécropole de Casabiana, de culture étrusque.
Il est avéré que les Étrusques avaient établi des comptoirs en Corse. Après la bataille d'Alalia (Aléria en grec) les Phocéens, Étrusques et Carthaginois sont amenés à réglementer le trafic maritime et la Corse orientale passe sous influence étrusque.Grâce à la découverte de ce tombeau étrusque, la campagne de fouille reprend avec un grand chantier collectif qui réunit sous l'égide de la DRAC et de la Collectivité de Corse, plus de 70 chercheurs, de l'Inrap ainsi que des Universités, du CNRS...
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Jusqu'au XIXe siècle, à Valence, comme dans beaucoup de communes tout au long du Rhône , c'est par un bac à traille que se fait la liaison entre les deux rives.
L'un des pylônes subsiste sur la rive ardéchoise, à Guilherand, à côté de la clinique,
Dès l'antiquité on atteste l'existence d'un pont de pierre - pont péri - d'où le nom de Pompéry d'un quartier de Bourg lès Valence, puis d'un pont de bateaux.(1)
Le premier bac à traille était situé au nord de la ville, à l'emplacement du pont gallo-romain, au niveau de la porte Lanterne. Il est attesté dès le XIe siècle.
Un pont médiéval, construit fin XIIe, début XIIIe, donc en même temps que le pont Saint Benezet d'Avignon(2), a été détruit en 1219 par une crue du Rhône, et n'a pas été reconstruit sous la pression des passeurs du bac. (1)
Le bac à traille représenté en bas à gauche sur ce plan de Valence - Cosmographie de Belleforest 1575 - Musée de Valence. Photographie personnelle d'une reproduction du Service Valence Ville d'Art et d'histoire
Lorsque le port est déplacé suite à l'ensablement du port médiéval, au XVe siècle, un second bac à traille est construit, plus au sud, depuis l'actuelle rue des Pêcheurs à Granges à la rue de la Pêcherie à Valence, à l'emplacement du pont médiéval, dont l'une des piles est utilisée comme sous-bassement.
Les piliers en bois du Moyen-Age sont remplacés par des pylônes de pierre en 1793,
Bac, et bac à traille de Valence AD Drôme. Collection Marius Villard, 8 Fi 72). Reproduction d´une estampe du 18e ou 19e siècle – auteur inconnu - patrimoine.auvergnerhonealpes.fr
Le bac à traille fonctionne jusqu'en 1830, date de la construction du pont Seguin. Les ponts qui vont se succéder ensuite seront toujours situés dans cette zone.
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Un vitrail roman de l’ancienne collégiale Saint-Étienne de Troyes fondée en 1157 par Henri Ier, aujourd’hui démolie, a été retrouvé. Il a pu être préempté par l’État lors de la vente aux enchères.
Arch. Dép. Aube (NM) sur le site https://fr.aleteia.org/
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L'abbaye de Cluny, phare culturel du Moyen-Age, pilier de la réforme bénédictine, et plus grand monastère roman, a aujourd'hui quasiment disparu, dilapidé à la Révolution, il a même servi de carrière de pierre. (2) Une équipe de chercheurs du CNRS et de l'université Lumière de Lyon lancent en 2015 une importante campagne de fouilles pour retrouver les anciens bâtiments conventuels. Et notamment l'emplacement de l'ancienne infirmerie.
l'abbaye aujourd'hui https://patrimoine.bourgognefranchecomte.com
Alors qu'ils faisaient dégager la zone de fouilles à la pelleteuse une étudiante repère une pièce de monnaie. Il s'agit de l'un des plus importants "trésors" du XIIe siècle découverts à ce jour.
Plus de 2200 pièces médiévales frappées dans la première moitié du XIIe siècle, côtoient des objets en or : des dinars provenant de l'Andalousie musulmane, ainsi qu'un anneau décoré d'une intaille. (1)
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Pour la première fois dans ce blog je vais me promener de l'autre côté de l'Atlantique pour relayer cette information, telle que :
Des archéologues ont découvert sur le site de Ndachjian-Tehuacán, dans l'Etat de Puebla,
INAHmx
un temple dédié à Xipe Topec, "Notre seigneur l'écorché", une importante divinité aztèque, le premier découvert à ce jour selon le communiqué de L'institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH) au Mexique.
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"Roman de l'écrivain français Jean Teulé paru en 2008, qui a obtenu le Grand Prix du roman historique."
« Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C’était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan… Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu’il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l’homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d’assassinat, il poursuivit de sa haine l’homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme… »
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