• Au cours des XIe et XIIe siècles, l'équipement militaire évolue. Les casques et les cottes de mailles, et autres broignes ( vêtement sur lequel sont fixées des plaques rigides)  font que les combattants sont de moins en moins facilement identifiables, et donc se ressemblent tous.

     

    Le blason et la héraldique - une autre invention du Moyen-Age

    écus pré-héraldiques - tapisserie de Bayeux - la mort de Harold Wikipedia

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  • Les "indiennes", ces cotonnades peintes aux couleurs vives sont l'une des caractéristiques de la Provence, difficile de ne pas en voir dans les vitrines des marchands de souvenirs.

    Les indiennes et la Provence

    Indienne des" Olivades" Wikipedia

    Ces motifs, si ce ne sont pas ceux que l'on voit le plus fréquemment de nos jours, sont plus directement inspirés des étoffes que l'on a commencé à importer de l'Inde, de Perse et de l'Empire Ottoman dès la fin du XVIe siècle. Au XVIIème siècle, l'aristocratie européenne adopte la mode des  « indiennes »: « chafarcanis » à fond rouge ou violet et fleurs blanches, ou à fond blanc et fleurs rouges ou violettes, colorées grâce à la garance ; toiles bleues d'Alep, indigo.

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  • Le costume traditionnel ne l'est pas tant que cela. Un ouvrage, au titre explicite"Des habits et nous,vêtir nos identités", nous donne des pistes pour comprendre comment il s'est mis en place progressivement après la Révolution avant de connaitre son apogée à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, avant de se figer en "costumes folkloriques" :

    De la parure II : le costume traditionnel en France

    Sous l'Ancien Régime chacun devait s'habiller selon son rang dans la société, et pour les plus pauvres selon ses moyens. Les élites sont les premières à s'affranchir des codes et les habits de cour disparaissent (pour être rétablis par Napoléon).  Les représentants du tiers État aux États Généraux de 1789 sont tous vêtus de noir pour se distinguer des autres groupes par leur simplicité.

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  • Nous avons été habitués à classifier les formes d'art, et nous osons parler d'arts mineurs, comme si ce que nous portons avait moins d'importance que le lieu dans lequel nous vivons ou prions. Or la parure n'avait rien d'accessoire, surtout lorsqu'elle accompagnait dans l'éternité. Les bijoux que l'on a retrouvés dans les tombes ne pouvaient pas avoir seulement une vertu décorative, surtout lorsqu'on sait que souvent ils étaient fabriqués pour l'occasion. En fait, pour nous, ils posent plus de questions qu'ils n'expliquent les anciennes croyances. Mais l'essentiel est de comprendre que leur « valeur » n'était pas dans leur composition et qu'un bijou en verre pouvait être tout aussi « précieux » qu'une amulette en or.

     

    De la parurePendentifs carthaginois (IIIe siècle avant J.-C). [Musée de Carthage.]
    http://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Pendentifs_carthaginois/1312202

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