• Rites d'éternité IV : les Haniwa

    Haniwa en argile - Musée Guimet

    "Coiffée d’un casque, vêtue d’une robe, cette figure représente un guerrier. Impassible. Les yeux et la bouche qui composent son visage impassible ne sont que de simples trous percés dans l’argile."..."Debout, juché sur un cylindre, cette oeuvre est en fait un haniwa, littéralement « cylindre de terre » dévolu à l’usage funéraire surmonté en général de figurations d’hommes, de prêtresses, d’animaux saisissants de réalisme, et voisinant avec des images de boucliers, de maisons, de coupes à offrandes ou de simples formes tubulaires. Une très grande variété de physionomies, de costumes chez ces personnages, est le reflet d’une hiérarchie sociale bien établie".

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  • L'inconnue de Londres qui fait l'objet de l'une des enquêtes de Cold Case – voir article ICI -était inhumée dans le cimetière de Cross-Bones, dans la partie sud de la ville, près du London Bridge.

    Ce cimetière fermé en 1853 était réservé aux « femmes seules » euphémisme pour désigner les prostituées, enterrées là depuis le Moyen-Age. La prostitution était autorisée dans ce district qui dépendait de  l'évêque de Westminster et cela avait perduré jusqu'à l'époque victorienne.

     Entre 1991 et 1998, en raison des travaux de rénovation de ligne de métro « Jubilee » des fouilles de sauvetage mettent à jour plusieurs tombes, dont celle de « l'inconnue », une parmi d'autres.

     

    Cold Case – suite : les offrandes du cimetière de Cross Bones

    Wikipedia

    Bien qu'il soit désaffecté, la plupart des tombes sont toujours en place et en hommage aux femmes enterrées là, les grilles sont décorées de rubans, médailles portant les noms de celles qui ont pu être identifiées. Les oubliées de l'histoire ne le sont pas de la mémoire collective qui défie l'histoire officielle, mais aussi les promoteurs.

    Peut-être le nom d'Elizabeth Mitchell - le nom possible de l'inconnue de Cold Case - les a-t-il rejoints ?

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  • Lorsque l'empereur Qin Shi Huang fait construire son mausolée pour être inhumé entouré d'une armée d'argile, voir l'article ICI , il met ainsi fin peu à peu à la pratique qui voulait que le roi parte pour l'éternité entouré de ceux qui rendraient le voyage confortable pour lui.  Cette pratique est connue dans la Chine féodale qu'il unifie en annexant les royaumes combattants les uns après les autres.

     

    Rites d'éternité III : les Mingqi

    Wikipedia : statuette représentant une suivante - musée Cernuschi

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  • Il s'agit d'une sculpture pour le moins surprenante que l'on peut voir au musée lapidaire d' Avignon - rue de la République.

    La Tarasque de Noves

    Carte postale éditée par le musée lapidaire

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  • Au départ de mon intérêt pour cette pratique aussi vieille que l'humanité, ce que nous avons appelé le mur des offrandes, ici à Avignon.

    Offrandes votives - Offrandes profanes I

    Photo prise le 15 novembre 2011, alors que le mur est presque vide

    Le contexte : la prison Sainte Anne d'Avignon collée au rempart du XIVe siècle et désaffectée depuis 2003. Des objets de toutes sortes sont déposés dans les trous creusés à l'intérieur de parpaings bouchant une ancienne ouverture du mur d'enceinte.

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  • Lorsque des paysans chinois qui creusaient un puits découvrent les premiers soldats d'argile se sont-ils doutés qu'ils participaient à l'une des plus fabuleuses découvertes archéologiques du XXème siècle, voire de tous les temps ? Le mausolée de l'empereur Qin se compose d'un tombeau entouré de plusieurs fosses éloignées de plusieurs kilomètres et contenant plusieurs milliers de statues d'argile plus grandes que nature, toute une armée de soldats et de chevaux. Plus loin, plus tard, d'autres fosses ont été découvertes plus récemment, la fosse dite aux" juges" contenant des notables, la dernière mise à jour contient des musiciens. On peut supposer donc que cet empereur du IIIe siècle était entouré de toute sa cour et de son armée.

    Rites d'éternité II : une armée d'argile

    La fosse aujourd'hui transformée en musée achevé en 1979

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  • C'est le titre d'une exposition que j'ai vue en 1989 à la Fondation Dapper de Paris et dont il reste cet ouvrage. Les objets présentés sous cette appellation sont ce que nous appelons, nous, des oreillers, et l'on peut imaginer le décalage culturel qu'il peut y avoir entre une civilisation du mou et du doux et des sociétés où le cou est soutenu par une sculpture en "dur", qu'elle soit en bois, en ivoire ou en porcelaine...

    "Qu’ils se nomment chevets pour l’Égypte pharaonique, oreillers dans les cultures asiatiques ou appuie-tête chez les peuples de l’Afrique noire et de l’Océanie, les quelque quatre-vingt-dix sculptures rassemblées dans cette exposition, ont été conçues pour être des supports de rêve efficaces."

    Supports de rêves

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