• Les deux guerres mondiales

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    Les membres de l'association "cabane 44" restaurent un ancien refuge des maquisards du Vercors

    https://www.helloasso.com/associations/la-cabane-44

     

     

    Pour conserver,  vivante, la mémoire de ceux qui se sont réfugiés là en 1943

     

    Printemps 1943, ce groupe de jeunes maquisards posait devant un des premiers camps de résistants du Vercors  à Autrans.

     

    "L’idée est de transmettre cette histoire aux générations futures, de montrer les conditions spartiates dans lesquelles ils vivaient avec la trouille au ventre de se retrouver face à des Allemands" explique  Gérard Clauzier, le président de l’association.

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    C'est la surprise qu'a eu un couple en découvrant sous la tapisserie de leur maison dans les Vosges, un portrait dessiné à même le mur.

     

    Un portrait sous la tapisserie

    France info :

    "En réalisant des travaux dans leur maison secondaire de Châtas dans les Vosges, Hartmut et Valérie n'imaginaient sans doute pas faire une découverte aussi énigmatique. Alors qu'ils décollent le papier peint d'une pièce de la maison, le portrait dessiné d'un soldat se dévoile sur le mur. "J’ai eu du mal à y croire. Je me suis dit 'mais comment ça se fait que la tapisserie s’enlève à cet endroit-là et qu'est-ce qu'il y a en dessous ?'", raconte Valérie Girny, propriétaire de la maison."

    Et même si ce soldat reste anonyme, les historiens ont fait le rapprochement avec les troupes allemandes qui stationnaient dans les Vosges durant la première guerre mondiale, grâce à l'uniforme :

    "Ainsi, tous ces détails permettent de dater le graffiti à 1916 et de dire que ce soldat était vraisemblablement Bavarois. Jean-Claude Fombaron, historien et spécialiste de la Grande Guerre, reste tout autant ému devant le dessin. "C'est important pour plusieurs raisons, non seulement historique mais aussi émotionnelle. Retrouver le visage de quelqu’un, même si on ignore son identité, plus de cent ans après, c’est quand même assez impressionnant", dit-il."

    Je relate cette information telle que je l'ai lue sur le site de France info. Même à l'état brut, elle est émouvante et on espère que, peut être, l'artiste aura laissé d'autres témoignages.


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    En ce jour de mémoire, la découverte récente faite par un couple de promeneurs en Alsace, vient raviver la réalité de ce que l'on a appelé la "Grande" guerre (je me demande en quoi elle fut grande, si ce n'est par le nombre de morts et de blessés ?) :

     

     

    une cartouche en aluminium - qu'un pigeon voyageur aurait perdue.

    Le message ainsi que sa retranscription en allemand, photographiés dimanche 8 novembre à Munster (Haut-Rhin). (SEBASTIEN BOZON / AFP)  France Info  

     

    A l'intérieur un message en allemand peu lisible, mais l'intérêt de cette découverte ne s'en trouve pas amoindrie. En effet, c'est très rare de tomber sur ce type d'objet, et qu'il soit bien conservé.

    Le couple a eu la bonne idée de confier leur trouvaille au musée du Mémorial du Linge d'Orbey, consacré à la bataille qui en 1915 a opposé Français et Allemands sur ce versant des Vosges.

    Dominique Jardy, le conservateur du musée a présenté ce message le 8 novembre dernier et après l'avoir fait traduire par un ami allemand, déclare que l'ensemble (contenant, message et transcription) sera exposé dans une vitrine aux côtés d'un mannequin portant l'uniforme de l'unité qui l'avait envoyé, il y a plus de 100 ans.

     

    L'actualité fait bien les choses en ce 11 novembre 2020 qui se trouve amputé de nombreuses commémorations de la fin de la première guerre mondiale. Pour ne pas oublier les hommes et les animaux, héros, sacrifiés, mutilés...  qui y sont restés ou en sont revenus à jamais marqués.  Hommage particulier aux nombreux et méritants pigeons voyageurs.

     

     J'ai cité France Info, mais de nombreux médias ont relayé cette information.

    Notamment Les Dernières Nouvelles d'Alsace qui apportent des précisions :

    https://www.dna.fr/defense-guerre-conflit/2020/11/08/


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  • En 1946 - 1947, pris dans la débâcle du Reich des enfants, orphelins, abandonnés, se sont retrouvés livrés à eux-mêmes, errant entre la Prusse orientale et la Lituanie.  Des destins longtemps occultés et qui ont été ressuscités, notamment par un film "Wolfskinder" réalisé en 2013 par Rick Ostermann.

     

    Les "enfants loups"  de l'après guerre

    Une scène du film - extraite lors de sa diffusion sur Arte en 2019

    Que l'on apprécie ou non ces fictions qui "romancent" l'histoire, elles ont l'intérêt de mettre en lumière ces "à-côtés" de la grande histoire, ces destins personnels qui tout de même en sont la trame. Elles redonnent aussi une humanité à ce qui devient statistique, évènementiel, au mieux des noms sur un papier. 

    Pour ces enfants, la guerre ne s'est pas arrêtée d'un coup, et sa fin n'a pas été vécue comme une libération.  Plus nombreux en Prusse orientale, ces enfants se sont retrouvés seuls, orphelins ou séparés de leurs familles dans le chaos de l'après guerre.  Ceux qui trouvèrent asile en Lituanie connurent un véritable exil, privés de leurs racines, et souvent obligés à un travail acharné. Assimilés au régime nazi, ils furent les victimes de sanctions de la part des troupes d'occupation, notamment soviétiques.

     

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  • Le Mémorial des anciens camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz tente de garder la mémoire de ceux qui sont venus dans les trains plombés et y ont péri pour la plupart. Des milliers d'objets, vêtements, lunettes, valises, etc, sont conservés pour que les visiteurs tentent de matérialiser l’ampleur du massacre et pour que soit aussi toujours présente la réalité de ce que furent ces victimes.

    En procédant à la conservation de ces témoins, une équipe a découvert, cachés dans des chaussures d'enfant, des pages manuscrites, portant notamment le nom d'Amos Steinberg, déporté depuis le ghetto de Theresienstadt près de Prague.

     

    Témoignages manuscrits dans des chaussures d'enfant au Mémorial d'Auschwitz

     

    Cette découverte est émouvante, parce qu'il s'agissait d'un enfant, parce qu'elle prouve que l'on peut encore faire des découvertes, parce qu'elle démontre aussi la volonté de laisser une trace, un nom, des racines.  Celles de ces juifs Hongrois, qui, en 1944, ont été transportés à Auschwitz où  325 000 à 330 000 d'entre eux trouveront la mort.

     

    "From surviving documents, it follows that the mother and her son were deported to Auschwitz in the same transport on 4 October 1944. It is likely that they were both murdered in the gas chamber after selection. We may presume that she was most likely the one who ensured that her child's shoe was signed. The father was deported in another transport. We know that he was transferred from Auschwitz to Dachau on 10 October 1944. He was liberated in the Kaufering sub-camp,' said Hanna Kubik from the Museum Collections."auschwitz.org/en/museum/

    «D'après les documents conservés, il s'ensuit que la mère et son fils ont été déportés à Auschwitz dans le même moyen de transport le 4 octobre 1944. Il est probable qu'ils aient tous deux été assassinés dans la chambre à gaz après sélection. On peut présumer qu'elle est probablement celle qui a veillé à ce que la chaussure de son enfant soit signée. Le père a été expulsé dans un autre moyen de transport. Nous savons qu'il a été transféré d'Auschwitz à Dachau le 10 octobre 1944. Il a été libéré dans le sous-camp de Kaufering », a déclaré Hanna Kubik des collections du musée." Traduction Google

     

     

    Visiter le musée d'Auschwizhttp://auschwitz-pologne.fr/visiter-auschwitz/

    Voir aussi la photo de l'un de ces convois : les "carnets d'Auschwitz"

     


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  • Peu connaissent l'histoire d'Anna Marly, la compositrice du Chant des Partisans, la "Marseillaise" de la Résistance, ni d'ailleurs qu'une femme en est à l'origine. Comme moi, certain.es ont entendu parler de Maurice Druon et Joseph Kessel, les auteurs des paroles françaises.

     

    Anna Marly ou l'histoire souvent méconnue de la création du "Chant des Partisans"

    ses mémoires

    Cela s'explique par le fait que l'on a voulu que ce soit l'hymne de la Résistance et de la Libération, et que sa force symbolique vient de ce qu'il appartient à ceux qui l'ont chanté. Que la chanson reste anonyme a permis à tous de se l'approprier. C’était la volonté d’Astier de la Vigerie, le  découvreur du chant pour Radio Londres.

    A l'origine le titre en était la "Marche des Partisans" et la chanson était en russe, Anna Marly  étant née en Russie, au moment de la Révolution. Sa famille avait du émigrer et elle avait rejoint Londres et les Forces Françaises Libres, avec son époux le Baron Van Dorn. En 1941 en lisant un article sur l'action des partisans russes de Smolensk, ce mot de partisans a sur elle un réel impact, tout comme le rôle primordial des combattants civils comme derniers remparts de la Patrie en danger. Emmanuel d’Astier de la Vigerie, réfugié lui aussi à Londres entend la chanson et la propose à André Gillois animateur de radio. Il choisit d'en faire l'indicatif de son émission Honneur et Patrie, diffusée par la BBC entre 1940 et 1944. Au départ elle sera sifflée pour échapper aux brouilleurs allemands. C'est Emmanuel d’Astier de la Vigerie qui demandera à Maurice Druon et Joseph Kessel d'adapter en français les paroles russes de la chanson d'origine.

     

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  • Un jeune poète d'origine américaine, Alan Seeger disparaît le 4 juillet 1916 lors de la bataille de la Somme. Il laisse un recueil de poèmes, sous le titre "Champagne", racheté en juillet dernier par la Maison Taittinger.

     

    Un poète mort dans les tranchées de la Somme

     

     https://www.actualitte.com

     

    Son poème le plus célèbre, prémonitoire : I HAVE A RENDEZVOUS WITH DEATH . . .

     

    "I HAVE a rendezvous with Death
    At some disputed barricade,
    When Spring comes back with rustling shade
    And apple-blossoms fill the air—
    I have a rendezvous with Death
    When Springs brings back blue days and fair."

     

    « J'ai un rendez-vous avec la Mort
    Sur quelque barricade âprement disputée,
    Quand le printemps revient avec son ombre frémissante
    Et quand l'air est rempli des fleurs du pommier.
    J'ai un rendez-vous avec la Mort
    Quand le printemps ramène les beaux jours bleus. »

     

     

    Porté disparu devant Belloy-en-Santerre, le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine, ses restes ont vraisemblablement été inhumés dans l'ossuaire numéro 2 de la Nécropole nationale de Lihons (Somme). Wikipedia

     

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