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    Une bague étrusque "homérique"

    Musée archéologique de Venise

    Cette bague, sans doute un sceau, porte un dessin gravé et une inscription en langue étrusque. Le dessin représente un bélier sous lequel se cache un homme...  L'article que j'ai lu sur Facebook ne donne pas de traduction pour l'inscription, mais considère que le dessin ferait référence à la manière dont Ulysse et ses compagnons s’échappèrent de l'île de Polyphème.  Après avoir aveuglé le cyclope, les Grecs se cachèrent sous les moutons, pour que Polyphème ne pouvant plus les voir, ne les détecte pas en touchant une à une ses bêtes.

    Anneau d'argent avec inclusion en or, daté du VIe siècle avant notre ère.  

    Publié sur Facebook par le musée archéologique de Venise, qui présente ainsi des curiosités de ses collections antiques.

    https://www.facebook.com/archeovenezia/photos/rpp.327299674024201/2677488965671915/?type=3&theater

     

     

     


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  • Une encyclopédie de phytothérapie du IXe siècle mise en ligne par la Bristish Library

    http://www.bl.uk/manuscripts/Viewer.aspx?ref=cotton_ms_vitellius_c_iii_f011r

    "3rd quarter of the 9th century-1st half of the 17th century, This manuscript contains four separate items, bound together for Sir Robert Cotton (d. 1631)" 

     

    Ce manuscrit du IXe siècle est donc présenté dans la reliure du 17e siècle. Connu sous le nom de Cotton MS Vitellius C III, il s'agit de la traduction en vieil anglais d'un herbier du IVe siècle : "Pseudo-Apulée". L'utilisation des plantes y est  détaillée, tant pour soigner les humains que pour les animaux. Il s'agit de définir quelle plante pour quel usage, mais aussi quel dosage, à quel moment... Longtemps on ne s'est soigné que par les plantes, on savait les utiliser.

    Ce manuscrit est consultable dans son intégralité sur le site de la British Library.

     

     

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    https://www.neozone.org/mobilite/une-encyclopedie-vielle-de-1000-ans-sur-lusage-des-plantes-medicinales-est-disponible-en-ligne/

    https://dailygeekshow.com/manuscrit-plantes-moyen-age/

     

     

     


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  • L'astronomie enseignée grâce à des calligrammes

    La constellation du cygne dans l'Aratea de Cicéron

     

    Ce manuscrit du IXe siècle, réalisé dans le Nord de la France,  a été vendu à l'Angleterre  en 1752 et il est conservé à la British Library.

    "Cet ouvrage est une traduction de Phaenomena, écrit par le poète grec Aratus (décédé vers 240 ans av. J.-C.), en latin par le célèbre Ciceron (né en 106 av. J.-C.). L’auteur latin a par la suite grandement influencé les penseurs du Moyen Âge.
    Le manuscrit s’appuie également sur le Poeticon Astronomicon attribué à l’auteur du Ier siècle av. J.-C Caius Julius Hyginus." (*)

    Sorte d'atlas des étoiles, il liste les constellations et s'accompagne de poèmes présentés sous forme de calligrammes, des dessins formés par le texte, où Guillaume Apollinaire s'illustrera plus tard.

    Il fait partie des quelques 800 manuscrits numérisés grâce à la Fondation Polonsky

     

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  • Le blog Gallica consacre un article à la numérisation "grâce au mécénat de la fondation Polonsky, 800 manuscrits médiévaux  antérieurs au XIIe siècle conservés à la BNF et à la British Library." Ce même article détaille les secrets de fabrication des manuscrits, objets précieux auxquels on consacrait du temps, de l'attention, et un budget conséquent.

     

    Secrets de fabrication des manuscrits

    Psautier anglais, manuscrit latin 768, fin du XIIe siècle.

     

    L'article détaille les étapes, depuis le choix des peaux, fondamental, plus encore pour les grands ouvrages, puis leur préparation. Vient ensuite la découpe, l'assemblage en cahiers constitués de bi-feuillets cousus ensembles, et numérotés.

    Ce n'est qu'ensuite que les copistes peuvent commencer leur travail, après la mise en page et le traçage de lignes à la mine de plomb pour que le texte soit le plus soigneusement écrit possible. Enfin, intervient l'enlumineur.

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  • Deux chercheurs danois ont découvert, parmi les ouvrages rares d'une bibliothèque universitaire, trois livres empoisonnés à l'arsenic.

    Les livres empoisonnés du Dannemark - traitement anti-insectes ?

    Bibliothèque universitaire de Copenhage - Wikipedia

    En analysant ces livres des XVIe et XVIIe siècles, à l'aide de rayons X fluorescents,  à la recherche de fragments de manuscrits médiévaux, les scientifiques ont découvert du pigment vert qui s'est avéré contenir de l'arsenic.

    Le vert de Paris, utilisé aussi en peinture jusqu'au XIXe siècle, contient de l'arsenic et a été abandonné par les artistes en raison de sa toxicité. Ici, il aurait servi de répulsif contre les insectes biblio-phages,

    Les livres empoisonnés du Dannemark - traitement anti-insectes ?

    Dégâts causés par des insectes - Archives d'Ille et Vilaine

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  • En consultant le très beau site consacré au Limousin Médiéval je suis arrivée, tout naturellement, sur les articles consacrés aux bibliothèques des monastères, et en particulier à celle, exceptionnelle de Saint Martial de Limoges.

     

    Les bibliothèques des monastères du Limousin médiéval

    Si, comme moi, vous vous intéressez à l’enluminure et aux écritures du passé, forcément vous connaissez Saint Martial de Limoges qui  nous a laissé des manuscrits  anciens,  connus dès le VIIIe siècle, d'un grand intérêt, et surtout nombreux. (*)

    " Au début du XIIIème siècle, on estime, d'après les inventaires, que les soixante-dix moines de Saint-Martial disposaient de près de 450 volumes. Cet ensemble constituait, de très loin, la plus importante bibliothèque monastique du Limousin et de l'Aquitaine. "

     

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  • Le musée de Valence présente parmi les collections archéologiques de la nouvelle galerie panoramique  deux autels gallo-romains associés aux cultes de  Cybèle et d'Attis.

     

    Les autels sacrificiels du musée de Valence

    Le premier, impressionnant, est un autel taurobolique, commémorant(*) le sacrifice d'un taureau, découvert en 1786 à Châteauneuf sur Isère, près de l'ancien pont de la Déesse (voir ICI). Il a été offert par les dendrophores de Valence,  personnes travaillant dans le bois. La face où figure la tête de taureau a été martelée, mais la forme reste visible. Sur la face opposée est représenté un pin associé au culte d'Attis, symbole des dendrophores, "porteurs d'arbre". 

    Le second, tronqué, est dit "autel aux Augustes" a été découvert place des Ormeaux à Valence.  Il commémore le sacrifice d'un bélier, offert aux "Augustes" qui seraient Marc Aurèle et Lucius Verus, soit Septime Sévère et Caracalla. Wikipedia

     

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