• Le blog Gallica consacre un article à la numérisation "grâce au mécénat de la fondation Polonsky, 800 manuscrits médiévaux  antérieurs au XIIe siècle conservés à la BNF et à la British Library." Ce même article détaille les secrets de fabrication des manuscrits, objets précieux auxquels on consacrait du temps, de l'attention, et un budget conséquent.

     

    Secrets de fabrication des manuscrits

    Psautier anglais, manuscrit latin 768, fin du XIIe siècle.

     

    L'article détaille les étapes, depuis le choix des peaux, fondamental, plus encore pour les grands ouvrages, puis leur préparation. Vient ensuite la découpe, l'assemblage en cahiers constitués de bi-feuillets cousus ensembles, et numérotés.

    Ce n'est qu'ensuite que les copistes peuvent commencer leur travail, après la mise en page et le traçage de lignes à la mine de plomb pour que le texte soit le plus soigneusement écrit possible. Enfin, intervient l'enlumineur.

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  • Ce poème d'Aragon, (*) mis en musique par Léo Ferré incarne la guerre, celle de 14/18 plus précisément, qui fut bien longue et massacrante pour reprendre Georges Brassens,

     

    "Vous n'en reviendrez pas"

    Valence, le monument aux morts de la guerre de 14-18, le soldat est représenté tel les gisants du Moyen-Age, réservés aux grands de ce monde, associant ainsi dans un hommage digne tous ces modestes sacrifiés lors d'offensives meurtrières par des gradés, qui eux, ne montaient jamais au front...

     

    Alors, vous avez décidé de leur dédier des monuments pour garder leurs noms en mémoire,

    "Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit

    Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places

    Déjà le souvenir de vos amours s’efface

    Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri." (*)

     

     

    "Vous n'en reviendrez pas"

    Valence, représentation plus dans la tradition des années 20

     

    Déjà il ne reste plus que votre douleur

    que la pierre doit enfermer, immortaliser,

    vous tous qui avez perdu un proche, un être cher,

    disparu dans ces charniers inutiles.

    A tout jamais votre douleur est la nôtre.

     

    PS : en hommage à mon grand-père qui en était "revenu", gazé et donc meurtri à vie, parce qu'il était estafette et n'était rentré dans sa tranchée qu'après le gazage et avait trouvé tous les autres morts... Il m'a souvent raconté la guerre des tranchées, son horreur au quotidien.


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